La Répblique des Pyrénées - 8 août 2018


La Répblique des Pyrénées - 31 mars 2017


La Répblique des Pyrénées - 3 mars 2017


Un trafic de drogue démantelé entre Orthez, Pau et Mourenx

La Répblique des Pyrénées - 17 février 2017

Un trafic de drogue démantelé entre Orthez, Pau et Mourenx

Près de 10 kg de cannabis ainsi que 40 grammes de cocaïne ont été saisis par les enquêteurs de la brigade de recherche d'Orthez

Trois suspects interpellés le 13 février dernier ont été mis en examen pour trafic de drogue et placés en détention provisoire.

Le coup de filet de la gendarmerie, opéré lundi 13 février à Pau, Orthez, Mourenx et Lescar, avait abouti à l’interpellation de 13 personnes au total. Ces interpellations ont été menées dans le cadre d’une enquête, confiée à la brigade de recherches d’Orthez, concernant un trafic local de stupéfiants.

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Les perquisitions ont permis la découverte de produits stupéfiants : 40 grammes de cocaïne, 9,880 kilos de cannabis et 1,094 kilos d'herbe de cannabis, ainsi que de numéraire (2170€), du matériel et trois véhicules.

Les trois principaux trafiquants mis en examen, sont finalement placés en détention provisoire aux maisons d'arrêt de Tarbes, de Pau et de Mont-de-Marsan. Des réponses pénales seront prononcées à l’encontre des autres mis en cause, qui ont été remis en liberté


Trafic de drogue en Béarn : 13 personnes interpellées au total

La Répblique des Pyrénées - 15 février 2017

Trafic de drogue en Béarn : 13 personnes interpellées au total

L'une des interpellations s'est déroulée rue Bonado, dans le centre-ville de Pau.

JPGIONNET

Des interpellations avaient eu lieu simultanément à Pau, Mourenx, Orthez et Lescar dans le cadre d’une affaire de trafic de stupéfiants. 13 personnes ont été interpellées au total.

Le coup de filet de la gendarmerie, opéré ce lundi matin à Pau, Orthez, Mourenx et Lescar, a abouti à l’interpellation de 13 personnes au total.

Les gardes à vue étaient toujours en cours mardi soir. Elles peuvent durer jusqu’à 96 heures. Les interpellations ont été menées dans le cadre d’une enquête, confiée à la brigade de recherches d’Orthez, concernant un trafic de stupéfiants. Il s’agirait de cannabis et de cocaïne.

 


Attroupement menaçant devant la gendarmerie de Mourenx : la justice sévit


La Répblique des Pyrénées - 4 novembre 2016

Attroupement menaçant devant la gendarmerie de Mourenx : la justice sévit

Près de vingt personnes s’étaient rassemblées devant la gendarmerie de Mourenx, le 22 juin 2015, avant d’être dispersées à l’extincteur.

Le 22 juin 2015, une vingtaine de personnes se rassemblaient devant la gendarmerie de Mourenx, obligeant les militaires à les disperser à coup de gaz d’extincteur. Ce jeudi, quatre participants à ce « groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de dégradations de biens » ont été condamnés à de la prison ferme par le tribunal correctionnel de Pau.

Et l’affaire s’emmanche mal. Seulement deux des cinq prévenus se présentent à l’audience… avec trois quarts d’heure de retard. La Justice étant à l’heure, elle, la présidente rappelle les deux impétrants à l’ordre : « Vous n’aviez pas vu l’heure ? »

Au départ, c’est une obscure histoire de confrontation entre deux groupes de personnes, dans le bois de Lahourcade, autour d’une suspicion de vol de moto. Les gendarmes, qui embarquent quatre des belligérants, doivent déjà disperser au gaz lacrymogène un premier regroupement de « renforts » impromptus. Mais arrivés à la gendarmerie, place Jules Verne à Mourenx, un attroupement les attend.

Un précédent en 2003

« Ces jeunes Mourenxois se sont mêlés une fois de plus à une affaire qui ne les regardait pas, témoigne le commandant de brigade. Notre priorité a été d’éviter l’intrusion dans les locaux. Ces faits-là, nous les avons vécus en 2003, pour extraire un suspect. Il était hors de question que cela se reproduise. »

Les deux prévenus, âgés de 35 et 22 ans, minimisent les faits. « Il y avait du monde de partout mais zéro idée. Je n’ai pas le contrôle sur les gens. Ils sont venus d’eux-mêmes. Mon frère était en sang et j’étais énervé. Une heure après, je ne l’étais plus. »

Après la dispersion à l’extincteur, une vidéo permettra d’identifier les principaux participants. Ils écopent de peines de trois mois à neuf mois de prison ferme.

 


Béarn : 20 mois de prison pour le délinquant routier

Ce Mourenxois multirécidiviste, sans assurance, avait déjà été condamné 29 fois, en grande partie pour des délits routiers.

Sous le coup d'une interdiction de conduire, après un délit de fuite qui remontait au 20 août 2015, ce Mourenxois de 44 ans est… retombé dans le panneau dans les grandes largeurs, le 17 octobre dernier.

Il était 22 h 30 et les gendarmes du peloton motorisé d'Artix effectuaient un contrôle à un rond-point, à l'entrée de Mourenx. Arrivé à sa hauteur, L. B. a contourné le giratoire par la gauche et pris la tangente, passant outre la sommation de s'arrêter intimée dans les formes par les hommes en gilets fluo. Cette fois, la course-poursuite s'est terminée sans drame, dans un sens interdit…

Le prévenu dit ne pas avoir vu les signes des gendarmes et ne plus se souvenir de la poursuite ni de rien. « Ce soir-là, j'ai pris beaucoup de médicaments », confie-t-il. L'homme est sous méthadone. Il a un lourd passé de toxicomane et des antécédents psychiatriques.

Terreur de la route

Le véhicule qu'il avait acheté 200 euros quatre jours auparavant n'était évidemment pas assuré. Lors de son précédent délit de fuite, il avait été condamné à une peine de 18 mois de prison ferme et à une interdiction de conduire pendant trois ans. Avec 29 condamnations à son casier judiciaire, le quadragénaire entre dans la catégorie des terreurs de la route qu'il vaut mieux ne pas avoir la malchance de croiser. « Jusqu'à quand monsieur B. va-t-il continuer à commettre des délits de ce genre ? », s'est interrogée la procureure Marion d'Olce. « Visiblement, rien n'y fait ! »

Le chauffard, physiquement amoché depuis son accident de 2015, a été condamné, lundi, à 20 mois de prison avec maintien en détention. Le tribunal de Pau a, en outre, ordonné la confiscation du véhicule.

 


Mourenx (64) : armé d'un couteau, il exige du Subutex à la pharmacienne

Les deux pharmaciennes ont refusé se s'exécuter et se sont réfugiées dans l'arrière salle du commerce

Les deux pharmaciennes ont refusé se s'exécuter et se sont réfugiées dans l'arrière salle du commerce ©

Archives Kluba Tadeusz

Une tentative de vol à main armée peu ordinaire s'est déroulée lundi soir à 19 heures dans une pharmacie de Mourenx.

Un homme, cagoulé et armé d'un couteau, a exigé qu'on lui remette du Subutex, ce médicament utilisé comme substitut aux drogues dures.

Les deux pharmaciennes ont refusé de s'exécuter et se sont réfugiées dans l'arrière salle du commerce. "Mon assistante est restée à l'intérieur et a fait face au monsieur", explique la patronne Valérie Gabrillargues qui s'est réfugiée dans un bureau avec une préparatrice.

L'assistante a répondu favorablement devant la demande insistante de l'homme. Mais elle a profité de son retour dans l'arrière-boutique pour se réfugier à son tour. "Elle a été d'un sang-froid remarquable", souligne sa responsable. 

Un signalement a été fait auprès de la gendarmerie. Le suspect a été arrêté en début d'après-midi à Mourenx. Il est en garde à vue dans les locaux de la brigade de recherche de la gendarmerie d Orthez.

 


Mourenx : le tapage nocturne vire à l’agression du voisin à son domicile

La République des Pyrénées - 31/08/2016

Mourenx : le tapage nocturne vire à l’agression du voisin à son domicile

Trois jeunes, âgés de 19 à 29 ans, étaient jugés ce lundi en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel. Il leur est reproché d’avoir agressé un couple qui réside dans l’immeuble où ce trio faisait « un after » après une soirée en discothèque. Les faits ont eu lieu mercredi à Mourenx.

Ce jour-là, les victimes sont réveillées à 6 h du matin par un coup de sonnette : les noctambules auraient fait une erreur en se rendant chez leur hôte de fin de soirée. Il y aurait eu ensuite des va-et-vient dans les étages puis, plus tard, le bruit de la porte du domicile (non verrouillée) des victimes qui s’ouvre puis se referme. C’est là que le compagnon de la locataire de l’appartement, gendarme dans les Landes, se lève. Les trois prévenus se trouvent alors sur le palier. La discussion s’envenime. Le militaire est bousculé et « repoussé » dans l’appartement où une altercation éclate. La victime essuie une première gifle puis, c’est le trou noir. « Je ne me souviens de rien » murmure ce jeune homme découvert « inanimé » par sa compagne « traumatisée ». Il souffre de multiples fractures à la mâchoire et porte également la trace d’une semelle sur le haut du crâne. Il doit depuis « manger liquide » et ne pourra pas reprendre son travail avant un mois.

« Ils ont voulu se faire un gendarme »

A la barre, les versions diffèrent. Pour deux des prévenus, ils ne seraient jamais entrés dans le domicile alors que le troisième semble dire le contraire. Ils reconnaissent leur état d’ivresse, le tapage nocturne mais un seul coup-de-poing porté. Aucun ne peut expliquer l’ampleur des blessures. « Il est sorti pour se plaindre. Il a crié, les esprits se sont échauffés. Il m’a poussé contre le mur. Je lui ai donné un coup-de-poing pour me défendre... », explique Amine, 25 ans.

Savaient-ils que la victime était gendarme ? Non, assurent-ils en chœur. Ce n’est pas l’avis de la compagne, ni de l’avocate de la partie civile : « Ils se sont fait un gendarme », affirme-t-elle, réclamant la sévérité du tribunal.

Sept mentions au casier

Celui-ci est allé au-delà des réquisitions. L’auteur du coup-de-poing, qui compte malgré son jeune âge sept mentions à son casier, a écopé de 2 ans de prison dont 6 avec sursis et mise à l’épreuve (SME). Les deux autres ont été condamnés à un an dont 8 mois de SME et un an dont 6 mois de SME. Ils devront indemniser les victimes auxquelles ils ont tenu à présenter leurs excuses.

 


Mourenx-Orthez : 2 à 3 ans de prison pour le trafic de drogue

La République des Pyrénées - 7/05/2016

Mourenx-Orthez : 2 à 3 ans de prison pour le trafic de drogue

Les trois hommes étaient jugés vendredi en comparution immédiate.

Trois Mourenxois ont été jugés ce vendredi à la suite du démantèlement d’un trafic de cannabis et de cocaïne.

Trois des dix personnes interpellées le week-end dernier dans le secteur d’Orthez et Mourenx ont été jugés vendredi dans le cadre d’une comparution immédiate.

Face au tribunal, les trois Mourenxois, confondus par la surveillance mise en place par les gendarmes, sont restés peu diserts sur les faits qui leur sont reprochés. "J’ai joué, j’ai perdu" se contente de lâcher celui qui s’est retrouvé au centre de l’enquête mené par la brigade de recherches d’Orthez. Ils ont notamment trouvé chez lui 236 grammes de cocaïne achetée en Espagne. Il est aussi question de résine de cannabis et d’herbe en provenance de la région toulousaine. Mais l’homme dit ne pas connaître ses fournisseurs.

"Chacun fait sa vie"

S’il reconnaît être "dealer" et se dit prêt à "assumer ce qu’il a fait", il "ne veut pas porter le chapeau" pour le reste. C’est-à-dire les 1,7 kg de résine et autres "matériels" saisis chez celui qui est présenté comme "la nourrice" du réseau. "Chacun fait sa vie..." dit-il.

Le jeune homme en question, "sans histoire" jusque-là, affirme lui qu’il a accepté ce rôle pour financer sa propre consommation. "Un sac tous les mois et demi" était déposé chez lui, souligne le président Marc Magnon. Sur la période concernée, soit du 1er juin 2015 au 1er mai dernier, 5kg de résine auraient ainsi transité par son appartement. "Je n’ai jamais gagné d’argent" assure l’intéressé qui est le seul des trois à travailler.

L’un portait déjà un bracelet électronique

Du cannabis a également été saisi chez le troisième comparse, qui portait un bracelet électronique au moment des faits. Il n’en est pas à sa première affaire de stupéfiants. Lui non plus n’a pas grand-chose à dire de ce trafic dont les trois avocats de la défense relativisent l’ampleur. Lui aussi "vend pour dépanner".

Le tribunal a suivi les réquisitions du ministère public. Le principal "dealer" a écopé de 4 ans de prison dont 2 avec sursis et mise à l’épreuve (SME). Sa voiture a été confisquée. Son acolyte, récidiviste, a été condamné à 3 ans ferme. Les deux hommes ont été conduits à la maison d’arrêt en sortant du tribunal. Seule la "nourrice" est sortie libre en attendant d’être convoquée devant le juge d’application des peines pour un éventuel aménagement de ses 16 mois de prison dont 8 avec SME.

 


Mourenx : un réseau de trafic de drogue démantelé

 
La République des Pyrénées - 02/05/2016

Mourenx : un réseau de trafic de drogue démantelé 

Beau coup de filet des gendarmes de la brigade de recherche d'Orthez, qui ont arrêté dix personnes pour trafic et détention de produits stupéfiants ce dimanche 1er mai. Le réseau démantelé alimentait principalement la ville de Mourenx, mais aussi celle d'Orthez. Parmi les suspects, trois pourraient comparaître très prochainement devant le tribunal correctionnel de Pau. L'un deux à déjà un casier judiciaire bien rempli, et serait notamment en récidive pour des faits liés aux stupéfiants.

Les perquisitions ont permis de mettre la main sur quelques 250 grammes de cocaïne, plus de 232 grammes de résine de cannabis, 17 plaques de 100 grammes de cette même drogue et plus d'un kilos d'herbe. Les gendarmes ont également saisi 1495 euros en liquide. 

L'enquête est partie de rumeurs insistantes sur la revente de drogues dans la zone de Mourenx, et d'Orthez. Remontant la piste auprès des consommateurs, les enquêteurs sont parvenus à identifier les membres du réseau et à les mettre sur écoute. Pour au final intervenir dimanche 1er et lundi 2 mai.

 


Cambriolage au local à matériel de l'Avenir de Mourenx

Ce vol s'est déroulé entre le 29 et le 30 janvier 2016.


Mourenx : des injures racistes sur les murs de l'école

La République des Pyrénées - 31/01/2016

La gendarmerie et le maire de Mourenx, Patrice Laurent, se sont rendus à l'école ce matin pour constater les dégâts.

La gendarmerie et le maire de Mourenx, Patrice Laurent, se sont rendus à l'école ce matin pour constater les dégâts. (Céline Widelka)

Dans la nuit de vendredi à samedi, l’école Charles Moureu, le café Joseph et la rue Charles Moureu à Mourenx-Bourg ont été victimes d’actes de vandalisme avec des « tags » vulgaires, des injures racistes et des dessins indécents inscrits sur les murs.

Le maire a prévenu la gendarmerie immédiatement et a porté plainte pour dégradation et injures racistes.

Afin que les enfants, fréquentant l’école, ne soient pas affectés, des agents municipaux ont été appelés pour nettoyer ces dégradations au plus vite.

Une enquête est en cours pour arrêter les auteurs.


Mourenx-Artix-Arthez : "2015 a été une année difficile pour la gendarmerie"

La République des Pyrénées - 23/01/2016

 

Le capitaine Christophe Beau a présenté le bilan au côté du chef d’escadron Aude Cousinier et des sept nouveaux gendarmes arrivés en 2015. (jean-louis gamaury)


Incendie du foyer des sports des Mourenx : le dernier suspect relâché

La République des Pyrénées - 23/01/2016

Les investigations se poursuivent pour identifier le ou les auteurs de ce sinistre qui, le 1er janvier au petit matin, a ravagé le foyer des sports de Mourenx.

Les investigations se poursuivent pour identifier le ou les auteurs de ce sinistre qui, le 1er janvier au petit matin, a ravagé le foyer des sports de Mourenx. (DR)

Le dernier suspect, dont la garde à vue avait été prolongée dans le cadre de l’enquête sur l’incendie du foyer des sports de Mourenx, a finalement été laissé libre jeudi soir.

Les investigations se poursuivent pour identifier le ou les auteurs de ce sinistre qui, le 1er janvier au petit matin, a ravagé le siège de l’Avenir Mourenxois Football, le Cyclo Club de Mourenx et le club de motos Toutenguidon.


Mourenx (64) : condamné pour ne pas avoir respecté son assignation à résidence

Sept personnes font actuellement l’objet d’assignations à résidence dans les Pyrénées-Atlantiques, dont l'homme de 25 ans condamné lundi

L'assignation, décrétée dans le cadre de l'état d'urgence, oblige à venir pointer trois fois par jour à la gendarmerie. Un jeune homme de 25 ans a été condamné, lundi, par le tribunal correctionnel de Pau, à 20 jours amendes à 20 euros pour ne pas avoir respecté les obligations de son assignation à résidence, décidée par le ministère de l'Intérieur dans le cadre de l'état d'urgence.

Le jeune homme, qui ne s'est pas présenté à la barre et qui n'avait pas d'avocat, avait "oublié" une fois de venir pointer à la gendarmerie de la commune, comme l'assignation lui en fait obligation trois fois par jour.

Depuis, il s'est conformé à ses obligations.

7 assignations à résidence dans le département

Sept personnes font actuellement l'objet d'assignations à résidence dans les Pyrénées-Atlantiques, comme l'a révélé mardi le préfet. Qui a aussi précisé, lors de ses vœux aux forces de sécurité, que 14 perquisitions administratives ont eu lieu dans le département.

 


Mourenx (64) : un sexagénaire achetait les numéros des collégiennes qu’il harcelait au téléphone

Sud-Ouest : 06/01/2016

Cinq victimes de moins de 15 ans ont subi les agissements de cet homme de 61 ans, condamné à six mois d'emprisonnement

Mourenx (64) : un sexagénaire achetait les numéros des collégiennes qu’il harcelait au téléphone

Il harcelait ses victimes avec des appels téléphoniques, des messages sur leur répondeur, ou des textos clairement inappropriés

Depuis la tour dite des Célibataires à Mourenx, Bernard, qui se faisait appeler « Bernie », regardait les jeunes filles avec des jumelles. Il les interpellait avec un sifflet. Il leur montrait ses fesses. Et ses agissements plus que douteux ne s'arrêtaient pas là…

L'homme de 61 ans achetait des numéros de téléphone de collégiennes à des jeunes garçons qu'il payait avec du tabac ou de l'argent. Et il les harcelait avec des appels téléphoniques, des messages sur leur répondeur (avec des bruits de films pornographiques en fond sonore), ou des textos clairement inappropriés.

Cinq victimes de moins de 15 ans ont subi ce comportement. L'homme était déjà connu des services de gendarmerie pour des incivilités et des problèmes avec le voisinage, notamment quand il accueillait des jeunes gens chez lui. Il a déjà fait des séjours hôpital psychiatrique et il est reconnu invalide, suite à la maladie de Lyme qu'il avait contracté. Sa personnalité ? « Psychopathique et antisociale ». Il n'éprouve pas de culpabilité. « Il réfléchit à la manière de passer entre les mailles du filet de la justice », note la procureur pour qui, le risque de passer à l'acte par une agression sexuelle, est à prendre en compte.

Le prévenu n'était pas présent à l'audience, ce qui n'a pas joué en sa faveur. Il a été condamné lundi à six mois d'emprisonnement avec suivi socio-judiciaire pendant trois ans. Son nom figurera sur le fichier des auteurs d'infractions sexuelles.

 


Un jeune Mourenxois n’a pas respecté ses obligations alors qu'une assignation à résidence a été prononcée à son encontre dans le cadre de l'Etat d'urgence

Sud-Ouest : 06/01/2016

Le jeune homme, qui contestait d'ailleurs tout lien avec une quelconque entreprise terroriste, n'aurait pas respecté, à plusieurs reprises, les obligations de son assignation, et notamment celle de pointer trois fois par jours à la gendarmerie. S'il semble s'y être conformé désormais, il devra cependant s'expliquer sur ses « oublis » à la barre.

C'est le premier cas de poursuites de ce genre vis-à-vis d'un assigné à résidence dans le ressort du tribunal de grande instance de Pau, alors que six personnes ont été assignées à résidence depuis le début de l'État d'urgence.

Appel devant le Conseil d'Etat?

Mais ce n'est pas la première fois qu'une juridiction paloise va se pencher sur la question des assignations instaurées après les attentats du 13 novembre à Paris. Lundi, le journal "Le Monde" signalait que le tribunal administratif de Pau avait rendu une décision remarquée, le 30 décembre dernier.

Saisi par l'avocat d'un jeune homme demeurant dans les Hautes-Pyrénées, le juge administratif a estimé que l'assignation qui lui avait été remise ne comportait « aucune précision formelle quant à l'application dans le temps » de la mesure qui le frappait. Comme le rapporte "Le Monde", le tribunal administratif de Pau a décidé de ne pas suspendre l'assignation, mais a donné sept jours au ministre de l'Intérieur « pour définir la durée de la mesure ».

Malgré cette décision très regardée un peu partout en France, Me Mathieu Oudin, l'avocat du jeune homme, converti à l'Islam et qui fréquentait des extrémistes, toujours selon "Le Monde", envisage de faire appel devant le Conseil d'État.

 


Le foyer des sports de Mourenx entièrement détruit par le feu

La République des Pyrénées : 01/01/2016

Le bâtiment abritait trois associations sportives de Mourenx.

Le bâtiment abritait trois associations sportives de Mourenx. (PYP )

L'alerte a été donnée à 6h15 ce vendredi matin: un incendie s'est déclaré au foyer des sports, situé avenue Paul-Delcourt à Mourenx. Une trentaine de pompiers ont été mobilisés. Les secours ont été prévenus par des personnes qui réveillonnaient au foyer de l'USM Rugby qui jouxte le bâtiment sinistré.

Aucun blessé n'est à déplorer (le bâtiment était fermé) mais les dégâts sont très importants. Au cours de l'intervention des pompiers, trois bouteilles de gaz, stockées dans les locaux, ont explosé.

Le foyer, qui abritait trois associations (l'Avenir Mourenxois Football, le cyclo-club mourenxois et l'association Tout en Guidons), a été entièrement détruit. Une enquête a été ouverte pour déterminer l'origine de l'incendie.


FRANCE BLEU BEARN : 01/01/2016

INFO : La nuit de la Saint Sylvestre se termine mal à Mourenx.
Le Local du Foyer de football a brulé tôt ce matin. Le bâtiment est entièrement détruit.


Mourenx : qui en veut au club de foot ?

Filets coupés, buts sciés, invectives des supporters envers les visiteurs : la coupe est pleine et les dirigeants de l’Avenir Mourenxois, présidé par Michel Lhotte, en ont "ras-le-bol".

Cette série d’événements, depuis deux saisons, provoque un réel malaise et une table ronde regroupant dirigeants, municipalité et forces de l’ordre pourrait se tenir rapidement. Le maire Patrice Laurent et son adjoint en charge des sports, François Matéos, y sont prêts : "Nous devons trouver rapidement des solutions, en liaison avec la gendarmerie. On ne peut plus continuer dans un tel climat qui mine aussi bien le club que la municipalité" souligne Patrice Laurent.

Les faits ont commencé la saison passée, lorsque le club a découvert ses filets de cages déchirés. Puis, à la mi-septembre à l’occasion d’un match de coupe contre Biarritz, les dirigeants ont constaté que les poteaux de but avaient été coupés à un mètre de hauteur, les rendant inutilisables.

Produit inflammable dans le rond central

Ce fait s’est reproduit fin octobre, à l’occasion d’une rencontre de championnat. À chaque fois, plainte a été déposée à la gendarmerie.

Dernier vandalisme en date : dimanche dernier, à l’heure d’ouvrir le stade pour les deux rencontres prévues, l’équipe B contre Jurançon et l’équipe A contre St Pierre d’Irube, les dirigeants constatent que les filets ont de nouveau été déchirés. Ils les reconstituent tant bien que mal pour que puissent se dérouler les rencontres. Ils constatent aussi qu’un produit inflammable a été déversé dans le rond central, mais qu’heureusement le feu n’a pas pris.

Enfin, à l’issue de la rencontre de la réserve, en lever de rideau du match de l’équipe première, des invectives proviennent de supporters locaux se trouvant dans les tribunes. Tant et si bien qu’il faut l’intervention des gendarmes pour que dirigeants et joueurs de Jurançon puissent regagner leurs véhicules et partir chez eux.

L’Avenir Mourenxois, qui évolue cette année en DHR, a dû avoir recours la saison passée à des mesures d’exclusion en son sein, et a refusé des licences à d’autres. "Nous restons fermes sur ces positions", déclare le président Michel Lhotte. "Le club évolue à un certain niveau, sa réussite ne peut pas être minée par de tels agissements".

Il poursuit : "Il faut tout mettre en oeuvre pour que ça cesse. Ces faits donnent une mauvaise image du club. Notre but est de pratiquer et de promouvoir le football, pas de faire parler de nous en faits divers", avant de conclure en s’affirmant "prêt à se mettre autour de la table".


Mourenx : poteaux de but sciés et clous sur le terrain de football

Le 13 septembre dernier, Michel Lhotte, président de l’Avenir Mourenx football, avait eu la désagréable surprise, en allant préparer la réception de la JA Biarritz, de constater qu’un montant de chaque but du terrain d’honneur avait été scié.

Dimanche, pour le match à domicile contre Marmande, même constat : un montant de chaque but du terrain d’honneur scié, plus, cette fois, un montant d’un but du terrain de l’anneau cycliste. Des actes perpétrés dans la nuit de samedi à dimanche.

Plus grave, les dirigeants se sont aperçus qu’il y avait des clous sur le terrain, remettant en cause le déroulement de la rencontre. Un arrêté municipal a envoyé le match de l’équipe réserve se jouer à Mourenx-Bourg. Dirigeants, joueurs, services techniques et élus ont passé au peigne fin le terrain et ramassé tous les clous.

"A côté des dégradations, de la poubelle de 250 litres vidée au beau milieu du terrain, ces clous pourraient être interprétés comme la volonté d’une atteinte à l’intégrité physique des joueurs", se désolait l’entraîneur Jean-Pierre Camguilhem qui imaginait, à l’heure de quitter le stade et pour jouer en toute sécurité, de jouer à l’extérieur. Sentant que quelque chose allait se passer ce week-end, une réunion avait mis autour de la table, jeudi dernier, élus, gendarmerie, médiateurs et dirigeants du club. Elle n’a pas empêché les dégradations.


Pau : condamné pour avoir menacé les gendarmes

La République des Pyrénées - 20 novembre 2015

Hasard du calendrier : un des frères d’Abou Shaheed (1) était convoqué hier en correctionnelle le jour même où son assignation à résidence devait lui être notifiée.

Ce jeudi, ce Mourenxois de 28 ans, cheveux et barbe courts, baskets, jeans et sweat, est poursuivi pour "menaces de mort" à l’encontre de deux gendarmes de la brigade locale et de leurs familles. Signe que l’affaire sort de l’ordinaire, des gendarmes en civil et des policiers de la brigade anticriminalité sont présents. Simple surveillance.

L’homme, actuellement sans emploi, a déjà dix mentions à son casier judiciaire : violences, dégradations, délits routiers, séquestration, infractions à la législation sur les stupéfiants, menaces de mort… Il est ce jeudi en récidive.

"Je suis armé"

Les faits qui lui sont reprochés remontent au 4 octobre. Ce soir-là, la capuche rabattue sur la tête, il s’est avancé vers une patrouille de deux gendarmes en surveillance passage Henri IV à Mourenx. Selon les militaires, le Mourenxois, accompagné de quatre ou cinq jeunes, aurait tendu un doigt dans leur direction et lâché : "Vous connaissez ma famille, je connais vos familles ; je sais où vous habitez et je suis armé". Le mis en cause, qui avait bu, aurait également évoqué sa religion - l’islam - et tenu des propos en arabe.

À la barre, cependant, le prévenu conteste fermement les propos qui lui sont attribués. "Des outrages oui, mais pas de menaces", résume son avocat, Me Julien Marco. Le Mourenxois reconnaît qu’il s’est adressé aux gendarmes qui s’étaient garés à une cinquantaine de mètres de son groupe : "J’avais l’impression qu’ils étaient là pour m’espionner, carnet à la main. Depuis le décès de mon frère en Syrie, ma famille est stigmatisée… Mourenx est une petite ville, on se connaît tous. On se sent mis à l’écart".

"Je ne pratique pas l’islam radical !"

Il est écrit dans le dossier que la famille d’Abou Shaheed jouirait "du statut de martyr" à Mourenx depuis le décès de celui-ci en Syrie. Son frère s’inscrit en faux et précise qu’il "ne pratique pas l’islam radical" : "Je suis loin de tout ça ! Je ne pratique pas de façon régulière. Je suis comme tout le monde. Je suis Français. Je veux seulement vivre paisiblement avec ma femme et mes deux enfants".

Le procureur Jeanne François rappelle que les faits jugés ont été commis "en dehors du contexte actuel" (plus d’un mois avant les attentats) et invite "à prendre du recul par rapport à l’actualité" pour examiner ce dossier.

"ll n’y avait pas d’arme"

"Si les faits étaient si graves, si les gendarmes considéraient qu’il s’agissait d’un islamiste armé, pourquoi se sont-ils contentés d’un simple procès-verbal, sans l’interpeller aussitôt ?", interroge Me Julien Marco. "Tout cela n’est pas sérieux. Lors de la perquisition, rien n’a été trouvé : il n’y avait pas d’arme ! C’est seulement quelqu’un qui est montré du doigt, et qui, s’estimant injustement traqué, a prononcé des mots malheureux".

Le tribunal a cependant suivi les réquisitions : six mois de prison ferme, sans mandat de dépôt. Me Julien Marco a aussitôt annoncé qu’il allait faire appel.

1) Ce Mourenxois avait rejoint le Maroc où il s’était radicalisé et a rejoint Daesh en Syrie, où il a été tué en juin 2014.

> Les difficultés des gendarmes à Mourenx

Lors de l’audience, le procureur Jeanne François a abordé le quotidien des gendarmes de Mourenx. Ils habitent au coeur de la ville nouvelle, dans les immeubles de la cité, subissent des pressions, avec parfois des dégradations. Certains outrages commis envers les forces de l’ordre ont déjà conduit leurs auteurs devant le tribunal correctionnel...

"C’est également très compliqué la nuit, quand ils se retrouvent en infériorité numérique", a noté Jeanne François. Ce qui s’est passé le 4 octobre dernier, un peu avant minuit, en témoigne… : quand un groupe est arrivé vers eux et que l’un de ses membres a menacé les deux gendarmes, ceux-ci ont fait demi-tour et n’ont pas affronté les jeunes présents. Ils ont ensuite dressé un procès-verbal de l’altercation, et le procureur a saisi la brigade de recherches d’Orthez pour mener l’enquête qui a abouti au procès d’hier (voir ci-dessus).

La création d’une caserne de gendarmerie est très attendue. Ce projet porté (et financé) par la ville et conduit par la Société d’équipement des Pays de l’Adour (Sepa), avance. Trois architectes ont été retenus et vont présenter leur travail en janvier. Le bâtiment sera construit sur un terrain près de la salle Louis-Blazy, sur un site libéré après la réalisation du centre de loisirs. Le maire Patrice Laurent compte bien couper le ruban inaugural avant 2020.


Etat d'urgence : un habitant de Mourenx assigné à résidence

La République des Pyrénées - 16 novembre 2015

Photo d'illustration.

Selon des sources concordantes, des personnes font l'objet de "fiches S" dans les Pyrénées-Atlantiques et un habitant de la région de Mourenx fait l'objet d'une assignation à résidence. La préfecture n'a cependant pas confirmé cette dernière information.

La personne assignée à résidence est un jeune homme de 31 ans, employé de commerce.

Selon une source proche du dossier, cette décision aurait été motivée par le fait qu'il aurait entretenu au printemps 2014 des relations avec le Mourenxois qui a été tué à la frontière syrienne et il aurait également été vu s'entraîner au "paint ball" à Lescar "avec des frères". 

Ce lundi, 104 personnes ont été assignées à résidence en France, à la suite des attentats qui ont causé la mort de 129 personnes samedi à Paris. Les assignations à résidence concernent "des individus qui font l'objet de l'attention particulière de nos services" a déclaré le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.


Mourenx : en prison pour une antenne volée

La République des Pyrénées - 3 octobre 2015

Le 26 septembre, un vigile de Leclerc à Mourenx tient à l’oeil Étienne, une vieille connaissance. Le gamin, d’à peine 19 ans, est connu pour traîner dans le magasin et parfois y voler un peu. Aussi, quand il le voit manipuler une boîte et dissimuler une antenne sous son sweat, il l’aborde à la sortie de la caisse.

Le jeune homme le suit mais les choses s’enveniment. Selon le vigile, Étienne l’a menacé quand il lui a dit que cette fois, il ne transigerait pas et appellerait les gendarmes. Suivent des mots doux et un pugilat au sol. Le directeur sépare les deux hommes. Étienne en profite pour partir. Il sera arrêté un peu plus tard par les gendarmes. Il comparaissait hier, jeudi, pour vol en récidive et menace de mort devant le tribunal de Pau.

Le jeune homme parle peu, d’une voix à peine audible, se frottant ses trois poils au menton avec un air ennuyé. Il nie les faits. Le procureur note qu’il était déjà devant ce même tribunal trois semaines plus tôt pour des faits analogues. "Un processus peu engageant pour sa réinsertion" note-t-il en demandant six mois de prison avec maintien en détention.

Son avocate, Me Chipie, argue de sa formation en cours chez les compagnons du devoir et de la droiture de son client : "Il ne tergiverse pas. S’il a volé, il le reconnaît". Le tribunal ne l’a pas suivie. Quatre mois de prison avec maintien en détention et révocation du sursis précédent.


La République des Pyrénées - 30 septembre 2015


La gendarmerie détruit 300 plants de cannabis en Béarn

La République des Pyrénées - 22 septembre 2015

Quatre personnes dont un Mourenxois en garde à vue ainsi que 300 plants de cannabis détruits. C'est le résultat d'une opération de gendarmerie menée ce mardi matin entre Orthez et Lescar. Ces zones de culture de cannabis avaient été repérées lors d'une opération de surveillance aérienne menée sur tout le département des Pyrénées-Atlantiques.

Rappelons que les producteurs ou fabricants illicites de stupéfiants risquent 20 ans de prison et 7.500.000 euros d'amende. La peine passe à 30 ans si ces délits sont commis en bande organisée. Le transport, la détention, l'offre, la cession, l'acquisition ou l'emploi illicites de stupéfiants sont eux punis de dix ans d'emprisonnement et de 7.500.000 euros d'amende.

Par ailleurs, trois personnes ont également été placées en garde à vue à l'issue d'une opération anti-stupéfiants menée lundi soir à Labastide-Monréjeau. 17 plants de cannabis ainsi que 3 grammes de cocaine ont été retrouvés lors de la perquisition.


Délinquance à Mourenx : la justice dit stop et envoie un jeune en prison

La République des Pyrénées - 18 septembre 2015

"Il y a des endroits dans ce pays où les forces de l'ordre ne peuvent pas rentrer. Cela ne doit pas être le cas à Mourenx ! Aujourd'hui, c'est le temps de la fermeté", tonne le vice-procureur Sébastien Ellul, exaspéré par le comportement de certains jeunes Mourenxois face à la gendarmerie locale, régulièrement confrontée à des faits d'outrages.

Cette comparution immédiate vise à "punir sévèrement l'un d'entre eux et, pour les autres, de leur permettre de voir ce qui les attend s'ils recommencent".

Le plus jeune du trio affiche déjà un palmarès fourni malgré ses 19 ans. À la barre, il n'a pas jugé bon de quitter ses lunettes de soleil tendance. Une "attitude de petit caïd" que fustige le parquet : "Depuis hier, sa seule préoccupation est de savoir s'il va rentrer chez lui !", s'agace le vice-procureur, qui requiert à son encontre un an ferme (18 mois dont 6 avec sursis). Et une interdiction de revenir à Mourenx "parce qu'il y en a marre !"

Provocations en série

Même son interpellation, mardi, a été mouvementée. Les gendarmes ont dû lui courir après. Ils ont trouvé sur lui 54 grammes de cannabis et une arme à impulsion électrique. Lui explique qu'il a eu peur, "parce que d'habitude, ils me convoquent !" Il conteste aussi s'être trouvé, trois jours plus tôt, ivre au volant d'une 205 (il n'a pas le permis) avec laquelle il a fait des dérapages au frein à main à la vue des uniformes. Il n'a pas voulu non plus, ce jour-là, se soumettre au contrôle d'alcoolémie, préférant baisser son pantalon en guise de provocation. Tandis que ses deux amis ont menacé de "cramer la voiture" des forces de l'ordre et fait mine d'uriner sur le véhicule. Mais à la barre, les souvenirs sont embrumés. La faute à l'alcool, disent-ils.

L'ivresse, c'est aussi l'excuse du plus jeune. Il doit aussi répondre d'un délit de fuite commis le 25 juin à Os-Marsillon. Cette fois au guidon d'un scooter 125 m3, il provoque un accident et prend la poudre d'escampette. "J'étais choqué. Tout ce qui m'importait, c'était de trouver un docteur. J'avais du sang plein les mains !", avance-t-il, avec toupet. Il n'a pas non plus remarqué que l'engin nécessitait un permis, ni qu'il était volé... "On me l'a prêté", lâche-t-il en haussant les épaules.

Prison "incontournable"

Son avocate, Me Caroline Biou, n'a pas la tâche facile. Mais elle s'attache à revenir sur les quelques "doutes" de ce dossier. "Sa situation est grave mais pas désespérée", veut croire celle qui réclame un éloignement de Mourenx plutôt que la prison. Le jeune homme est tout de même parti directement à la maison d'arrêt pour 8 mois (18 mois dont 10 avec sursis et mise à l'épreuve) : une incarcération "incontournable" selon le tribunal. Il ne devra pas non plus revenir à Mourenx durant les deux années de sa mise à l'épreuve.


La République des Pyrénées - 21 août 2015


La République des Pyrénées - 31 juillet 2015


La République des Pyrénées - 27 juillet 2015


La République des Pyrénées - 3 juillet 2015


Drogue : vague d'interpellations à Pau, Gan et Mourenx avec le Raid

La police nationale a procédé à neuf interpellations à Pau, Gan et Mourenx ce lundi matin à six heures. 

"Cette opération menée sans incident avec l’assistance du RAID, l'unité d'élite de la police, visait des personnes impliquées dans le trafic de produits stupéfiants", indique la direction départementale de la sécurité publique. "Les investigations sont en cours".

Des informations complémentaires seront communiquées ultérieurement par le parquet de Pau.


Violences au McDonald's de Mourenx : trois jeunes interpellés

La République des Pyrénées - 1er juin 2015

Trois jeunes ont été interpellés par les gendarmes et placés en garde à vue pour des violences commises le 28 mai dernier, vers 20 h 40, sur le parking du restaurant McDonald's de Mourenx.

Ce soir-là, un groupe de jeunes Mourenxois a essayé d'empêcher une voiture de sortir de son emplacement de stationnement. Dans la voiture, il y avait deux frères. L'un d'eux, le passager, a alors ouvert sa fenêtre. Il a aussitôt reçu un coup au visage. Le jeune homme est sorti du véhicule pour expliquer qu'il était militaire et qu'il ne voulait pas d'histoires. Là, un des adolescents lui a fait une balayette. La victime est tombée au sol et a été frappée à plusieurs reprises. Un des membres du groupe lui a également lancé un tournevis dessus, causant une marque au ventre.

Les gendarmes ont ouvert une enquête. Un jeune majeur, âgé de 20 ans, a été identifié comme ayant porté le premier coup. Il est bien connu des forces de l'ordre : il faisait d'ailleurs l'objet d'une mise à l'épreuve après une condamnation en 2014 pour vol aggravé. Il a été déféré hier soir et devait être incarcéré jusqu'à sa comparution immédiate en correctionnelle lundi pour violences aggravées (en réunion et avec arme).

Le deuxième auteur est âgé de 16 ans, et lui aussi connu de la justice (il était déjà sous contrôle judiciaire pour un vol commis en décembre dernier). Il a lui aussi été déféré hier, avec à la clé un nouveau contrôle judiciaire et un rendez-vous chez le juge des enfants.

Sans antécédent, le troisième mis en cause n'a pas été déféré. Il sera cependant lui aussi convoqué devant un juge des enfants.


La République des Pyrénées - 1er juin 2015


La République des Pyrénées - 1er juin 2015

 


La République des Pyrénées - 1er juin 2015


Mourenx : une gendarme insultée sous ses fenêtres

Publié le 27/05/2015.
 

Les faits relatés mardi au tribunal donnent une idée de la difficulté pour les gendarmes de Mourenx d'être logés hors caserne. Une situation que les militaires avaient déjà expliquée lors d'un précédent procès, évoquant les problèmes causés par un groupe d'une dizaine de jeunes. C'était en mai 2014.

Mardi, l'un des mis en cause est revenu à la barre pour répondre des mêmes faits d'outrages. Même si, cette fois, son implication fait débat. Agé de 19 ans et déjà cinq condamnations à son actif, le Mourenxois nie en bloc : ce 4 avril dernier, il assure qu'il n'était pas parmi le groupe qui, stationné sous les fenêtres d'une nouvelle recrue de la brigade, vociférait des insultes à son encontre. "Je suis passé deux minutes dire bonjour", glisse-t-il avec une certaine nonchalance. Très connu de la maréchaussée locale, il a été ainsi facilement identifié par la victime. Surtout du fait qu'il était le seul, avec un autre mineur qui l'accompagnait, à ne pas être masqué. "La preuve", selon son avocat Me Julien Leplat, qu'il était là "par hasard". En revanche, son client reconnaît avoir traité de "vieux fou" le major qui l'interrogeait sur les faits.

"Intimider des militaires dans leur vie privée"

Pour le vice-procureur Karine Buteri, il s'agit là "d'intimider des militaires dans leur vie privée" : des "infractions inadmissibles" pour lesquelles elle réclame "la plus grande fermeté". Le jeune Mourenxois en récidive écope au total de 4 mois de prison ferme (dont 2 correspondant à la révocation d'un sursis antérieur). Il devra également verser 400 euros à la jeune femme insultée.


Mourenx (64) : une plainte pour tentative d'atteinte sexuelle sur mineur contre le formateur

Le formateur, au casier judiciaire vierge, intervenait au lycée professionnel de Mourenx © D. Guirauton

Le  formateur démis de ses fonctions par le lycée professionnel Pierre-et-Marie-Curie de Mourenx , début mars, est convoqué le 4 juin devant le tribunal correctionnel et placé sous contrôle judiciaire. Il ne peut approcher des établissements s'occupant de mineurs.

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Ce responsable sécurité d'une grande enseigne, qui intervenait 5 heures par semaine comme formateur au sein de l'établissement, aurait adressé plus de 100 SMS à une élève de 15 ans en 1re année de CAP sécurité. Ses parents avaient déposé plainte.

Une autre plainte a été déposée, pour atteinte sexuelle sur mineur par personne ayant autorité, ce qui a conduit l'homme à être placé une seconde fois en garde à vue, lundi après-midi.

La première plainte déposée à son égard a évolué en tentative d'atteinte sexuelle sur mineur.

 


Agression dans un supermarché

 
Le 24 janvier 2015, 4 jeunes ont agressé le vigil d'un supermarché du centre-ville dans l'après-midi semant le trouble dans le magasin et obligeant les clients à se réfugier dans les rayons. La gendarmerie est intervenue rapidement mettant les agresseurs en fuite.

Un conteneur de poubelles incendié

                                       La République des Pyrénées - 06/01/2015

Vers 21h50, dimanche 4 janvier, un conteneur à poubelles a été incendié près du vestiaire du club de football, sur le parc des sports. Desdégradations avaient précédemment été commises autour du stade au cours de l'après-midi. La gendarmerie a ouvert une enquête.


 

37 vols commis en deux nuits : prison ferme pour le duo

                                       La République des Pyrénées - 23/12/2014

                                                                 (Julie Verdom)

Deux Mourenxois, âgés de 19 et 24 ans, ont écopé de peines de prison ferme lundi devant le tribunal correctionnel de Pau. Le duo était jugé dans le cadre d'une comparution immédiate pour une série de vols à la roulotte commis dans le secteur de Mourenx.

En pratiquement deux nuits, entre le 10 et le 12 décembre, les deux amis, accompagnés d'un mineur qui sera jugé devant le tribunal pour enfants, comptabilisent 37 vols et tentatives de vol dans des voitures stationnées à Mourenx, Pardies, Artix, Monein, Lagor...

Mauvais "délire"

Cette "série impressionnante" avait mis les gendarmes de Mourenx en alerte. Des contrôles renforcés avaient été mis en place. C'est comme ça que dans la nuit du 19 au 20 décembre, le plus âgé est intercepté à 3 h 20 du matin. Une partie du butin est retrouvée dans sa voiture, dont deux "marteaux brise vitres" portés "disparus" depuis la nuit du 10 au 11 décembre. Il y a là aussi un chéquier, une carte de crédit, un porte-monnaie Chanel...

Comme lors de sa garde à vue, l'intéressé reste évasif devant le tribunal. Il ne sait plus comment ces effets sont arrivés dans sa voiture. Devant les gendarmes, il a fini par reconnaître qu'il avait servi de chauffeur à ses copains chargés d'écumer le secteur. Il explique son comportement par un excès d'alcool et demande à être soigné. "C'était un délire", confirme Me Béatrice Spiteri qui défend son comparse.

"La prison, ça me gâcherait un peu la vie"

Un "délire" qui ne fait pas rire tout le monde. Dans la salle, neuf victimes sont venues faire l'inventaire des objets ou papiers volés et des dégâts causés sur les véhicules. "On se représente assez ce que cela donne en termes de tracasseries", souligne le procureur Jean-Christophe Muller.

A la barre, les deux complices font profil bas. Ils ont perdu le sourire qu'ils affichaient quelques minutes avant dans le box des prévenus. Ils tiennent à s'excuser et à indemniser leurs victimes. Avec trois condamnations à leur casier, tous deux sont en récidive. Pourtant, il s'agit de "deux jeunes normalement insérés", souligne le procureur. Le plus âgé est commercial en téléphonie et vit chez ses parents. L'autre est en bac pro dans un lycée privé toulousain. Estimant les avoir "suffisamment mis en garde", le procureur requiert 12 mois de prison dont 4 avec sursis et mise à l'épreuve (SME) pour l'un et 4 mois ferme pour l'autre avec mandat de dépôt.

"La prison, ça me gâcherait un peu la vie..." bredouille le premier. Tandis que le lycéen tente de mettre en avant "sa bonne moyenne" à l'école. Mes Seck et Spiteri plaident l'indulgence. En vain. Le tribunal confirme la prison ferme : soit 10 mois dont 4 avec SME pour le plus âgé et 4 mois ferme pour l'autre.

Neuf victimes sont venues au tribunal faire l'inventaire des objets ou papiers volés et des dégâts causés sur les véhicules

 


Vols avec effraction

La République des Pyrénées - 12/12/2014

                                                               (Archives J.P.G.)

Des vols à la roulotte avec effraction sur des véhicules en stationnement à divers endroits de Mourenx ont été commis dans la nuit du 10 au 11 décembre. La gendarmerie de Mourenx mène l'enquête et lance un appel à témoin. Toutes personnes ayant entendu ou vu de tels événements sont priés de rentrer en contact avec la gendarmerie de Mourenx au 05 59 60 02 17.


 

Mourenx : quatre foyers sportifs ont été cambriolés de nuit

                                                    La République des Pyrénées - 6/12/2014 - Par J.-L. G.  
Le foyer des sports qui abrite les cyclos, le club de motos et le football de l'Avenir Mourenxois a été cambriolé.
Le foyer des sports qui abrite les cyclos, le club de motos et le football de l'Avenir Mourenxois a été cambriolé. (JLG)

Le foyer des sports de Mourenx est situé au sein du complexe sportif de la ville: il abrite les foyers et sièges du cyclo-club mourenxois, du club de motos Toutanguidon et du club de football Avenir Mourenxois.Tous ont reçu la visite de cambrioleurs dans la nuit de vendredi à samedi.

Les malfaiteurs ont forcé les portes d'entrées des foyers donnant sur l'arrière du bâtiment et ont fait main basse sur un butin important: téléviseurs à écran plat, appareil photo, ordinateur, casques de motos et casques de vélos mais aussi de l'argent liquide. Le foyer du rugby avait également reçu la visite de cambrioleurs dans la nuit de mercredi à jeudi.

Les gendarmes de la communauté de brigades de Mourenx se sont rendus sur place pour constater les dégâts et entendre les responsables des clubs sportifs.

Cette série de vols avec effraction fait suite aux cambriolages dont ont été victimes, au mois de novembre, le bar le Béarn, le salon de coiffure de la place de la mairie et le tout nouveau commerce de lingerie féminine qui venait d'ouvrir une semaine plus tôt.

 


Mourenx : plan épervier pour un voleur

 

La République des Pyrénées - 7/11/2014 - Corine Maysounabe  


                                                               (Archives J.P.G.)

À peine une heure après avoir déclenché le plan Épervier, hier matin, les gendarmes ont interpellé un voleur de voiture au rond-point du Totem à Mourenx. Il s'agit d'un individu âgé de 32 ans, résidant sur Mourenx et connu des services de gendarmerie.

Mardi matin, aux alentours de 8 heures, le Mourenxois se fait prendre en stop vers Mont, par une voiture dont le conducteur se rend sur Orthez. Durant le trajet, pour une raison encore inconnue, l'homme menace avec une arme de poing le chauffeur, qui le dépose ensuite à la hauteur du concessionnaire Renault, situé à l'entrée de la cité Fébus.

Il s'avérera plus tard que l'arme de poing était factice, mais la peur du conducteur elle, a été bien réelle. Une fois l'auto-stoppeur hors du véhicule, le conducteur alerte immédiatement la gendarmerie d'Orthez et donne le signalement de l'individu. Entre-temps, ce dernier dérobe une voiture sur Orthez. Il est alors 9 heures.

Dès le signalement enregistré, le plan Épervier est immédiatement mis en place, et les gendarmes de la compagnie d'Orthez sont sur le terrain, en nombre. Vers 10 heures, les militaires de Mourenx interceptent le véhicule volé à Orthez, au rond-point du Totem.

Le conducteur roule sans permis et correspond au signalement. Il est rapidement interpellé puis placé en garde à vue à la gendarmerie d'Orthez, pour violence avec usage ou menace d'une arme et vol de voiture. Il était toujours en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie hier soir.

 


 

Mourenx : elle tient son fils dans le vide du haut du 4e étage

 

La République des Pyrénées - 30/09/20141 - Par Bruno Robaly  

La mère était jugée hier à Pau, six mois après les faits.
                           La mère était jugée hier à Pau, six mois après les faits. (ARCHIVES PP)

"Je voulais juste lui faire peur pour qu'il ne recommence pas" : ce lundi à la barre du tribunal correctionnel de Pau, une mère âgée de 43 ans répond de violences commises en mars dernier sur son fils de huit ans.

Ce soir-là, elle est chez des connaissances, dans un immeuble de la place Pierre et Marie Curie à Mourenx. Parce que son enfant s'est penché par la fenêtre, alors qu'il était suivi d'une fillette de deux ans, elle le prend par le col et la ceinture et le fait basculer : elle le retient ainsi du haut du quatrième étage. La tête et le buste du garçonnet sont alors dans le vide, jusqu'aux cuisses.

Handicapé à 80 %, avec une vue déficiente, l'enfant se met à hurler. Quand sa mère le repose dans l'appartement, il se recroqueville, tremblant et pleurant, tétanisé par la peur.

C'est son père qui a alerté la gendarmerie quand il a appris les faits, un mois plus tard. Depuis, il a obtenu la garde de l'enfant, qui est au coeur du conflit entre les deux anciens compagnons. "J'ai été assez punie : on m'a pris mon fils", lâche d'ailleurs la mère à l'audience, où elle se défend seule, sans avocat.

Le président Marc Magnon rappelle la consommation de cannabis de la jeune femme. "C'est pour ma santé", explique-t-elle. Elle est dépressive ; l'expert a également diagnostiqué des troubles de la personnalité.

"Je n'ai jamais fait de mal à mon fils : je porte son handicap à bout de bras depuis huit ans ; je me bats pour lui, pour ses droits", poursuit la mère. Face aux enquêteurs, elle a soutenu que son enfant n'avait pas la notion du vide, qu'il n'aurait donc pas eu peur. Sans convaincre.

Le tribunal a condamné la mère à six mois de prison avec sursis. Elle devra également suivre un stage de responsabilité parentale.

 


Violences au supermarché : deux jeunes interpellés

La République des Pyrénées - 12/2014

                                                                         (Archives J.P.G)

Deux lycéens, âgés de 16 et 17 ans, ont été interpellés hier matin par les gendarmes après une bousculade dans un supermarché discount de Mourenx. Les faits remontent à lundi.

Les deux élèves avaient profité d'une pause entre deux cours pour se rendre dans le magasin. Là, le directeur de l'établissement, les soupçonnant d'avoir commis un larcin, leur a demandé d'ouvrir leur sac. Les deux jeunes ont alors poussé violemment le directeur, 46 ans, celui-ci chutant et se blessant au bras, puis lui ont donné plusieurs coups de pieds alors qu'il était au sol. Ils se sont ensuite enfuis tandis que le magasin prévenait les forces de l'ordre.

Après une enquête rondement menée (avec visionnage de la vidéosurveillance), les gendarmes ont donc arrêté les deux individus. L'un des deux mis en cause (celui de 17 ans) étant déjà sous contrôle judiciaire, le duo a été déféré au parquet hier soir et présenté pour violences commises en réunion.


 

Mourenx : les gens du voyage bloquent un carrefour pour obtenir un terrain

                                         La République des Pyrénées - 23/06/2014 - Par  Jean-Louis Gamaury  
La circulation était interdite dans les deux sens du Leclerc à l'avenue Paul-Delcourt .

           La circulation était interdite dans les deux sens du Leclerc à l'avenue Paul-Delcourt . (JMG)   

Dimanche matin, ils étaient près de deux cent voitures et caravanes à stationner sur un stade à Biarritz. 80 entre eux prennent la direction du Béarn. Vers 15 heures, ils arrivent à Mourenx. Pour obtenir une aire d'accueil, ils décident de bloquer le rond-point du Ligam, entre le rond-point d'Os Marsillon et celui de la CCLO, puis le Parway. Toute circulation est interdite dans les deux sens sur trois ronds-points successifs, du parking du Leclerc à l'avenue Paul-Delcourt (complexe sportif de Mourenx).

La circulation bloquée jusqu'à 18 heures

Leur intention était de s'installer sur le complexe sportif. Une discussion s'est engagée entre le maire Patrice Laurent accompagné d'une quinzaine d'élus et les responsables de la communauté évangélique.

Le directeur général des services de la CCLO Laurent Soulier et le responsable technique Christophe Capiton interviennent également pour trouver un terrain. En effet, depuis que la CCLO rassemble plus de 50 000 habitants, il est de sa compétence de réaliser une aire de grand passage pour les gens du voyage.

Au terme d'une visite sur un site de la zone artisanale proche de la Baïse, un accord a été trouvé entre les responsables de la communauté évangéliste, la CCLO et le maire de Mourenx. Deux vice-présidents de la CCLO, Michel Camdessus et Francis Layus, par ailleurs exploitants agricoles, ont déblayé le terrain avec leurs machines. Vers 18h15, la circulation était débloquée. D'importants moyens de gendarmerie étaient déployés afin d'éviter tout incident.

"Nous sommes des mal-aimés"

"Nous avons demandé de rester une semaine, ce qui nous a été accordé. On peut quand même constater que depuis notre départ du stade de Biarritz, à chaque rond-point, à chaque village il y avait des gendarmes qui nous empêchaient de tourner. Que ce soit à Puyoô ou à Orthez, c'était pareil, il y avait des voitures de gendarmes qui nous escortaient", regrette le responsable de la communauté.

De son côté, le maire de Mourenx se félicite qu'une solution soit trouvée. "On ne peut pas continuer comme ça, c'est une épreuve de force entre eux et les élus. Vu la façon dont Mourenx était bloquée, aucun véhicule de secours ne pouvait rentrer en cas d'incident grave. Le problème d'une aire de grand passage se pose maintenant et je souhaite que ce dossier soit examiné le plus vite possible à la CCLO". Un conseil communautaire est justement prévu ce lundi soir.

 


 

Coups de feu et outrage à Mourenx : cinq mois ferme 

                                                            La République des Pyrénées - 31/05/2014
 
                                                                                 (N.S)

À la barre du tribunal correctionnel, les deux Mourenxois font profil bas ou presque. Le plus jeune d'entre eux, même pas 19 ans, conteste avec véhémence avoir insulté les gendarmes venus l'interpeller. Et pour cause. Il venait de sortir de prison pour avoir justement outragé les forces de l'ordre fin avril... Est-ce pour fêter sa libération qu'avec son ami, ils auraient tiré des coups de feu en l'air ? (notre édition du 30 mai) Les débats ne l'ont pas dit mais les deux copains reconnaissent avoir été en possession d'un petit pistolet qui tire des balles à blanc.

Pour "s'amuser"

"Un faux pistolet inoffensif", assure son propriétaire, 24 ans. Une arme achetée en Espagne "dans le but unique de s'amuser" assure celui qui n'avait "pas conscience que c'était interdit". "Nous ne sommes pas en face de gens qui ont voulu faire les cow-boys" assurent les avocates de la défense, parlant de "petits jeunes immatures voulant faire du bruit". Mais ce type de passe-temps n'est pas du goût du ministère public.

 


Annonce du capitaine Beau

Sud-Ouest - Mai 2014

La gendarmerie de Mourenx.

Le capitaine Beau de la gendarmerie de Mourenx décrit « une pro-blématique particulière à Mourenx. Les outrages sont récurrents, il est difficile d'authentifier les auteurs ».


 

Mourenx : deux jeunes hommes en garde à vue pour avoir tiré en l'air

 

La République des Pyrénées - 28/05/2014

La gendarmerie de Mourenx.
                                                 La gendarmerie de Mourenx. (Jean-Louis Gamaury )

Dans la nuit de samedi à dimanche, le week-end dernier, des détonations ont résonné à Mourenx. Même les gendarmes les ont entendues. Ils ont alors vu une personne en train de tirer en l'air, avec une arme de poing. Cet individu a été identifié.

Ce mercredi matin, les gendarmes ont procédé à l'interpellation de deux suspects, deux jeunes de la commune âgé de 18 ans et demi et de 24 ans, connus de leurs services.

L'un d'eux avait été condamné à de la prison ferme il y a quelques semaines, lors d'une comparution immédiate en correctionnelle pour des outrages à des représentants de la force publique. Ce serait d'ailleurs pour fêter sa remise en liberté que les deux jeunes auraient tiré en l'air ce week-end. 

Il s'avère que ces tirs ont été effectués avec des cartouches à blanc.

Ce mercredi soir, les deux jeunes hommes sont toujours en garde à vue. Celle-ci pourrait être prolongée.  Le parquet avisera ensuite des poursuites à engager. Les deux mis en cause pourraient notamment être poursuivis pour détention d'arme prohibée. 

 


 

Mourenx : interpellations après des cambriolages dans les écoles

 

La République des Pyrénées - 14/05/2014

 

La gendarmerie de Mourenx (illustration).
                                    La gendarmerie de Mourenx (illustration). (Gamaury Jean-Louis)

Cinq cambriolages ou tentatives de cambriolage ont été commis ces dernières semaines dans des écoles de Mourenx (Jules-Ferry, Charles Moureu...) : du matériel informatique avait notamment été dérobé.

L'enquête confiée à la brigade de recherches d'Orthez a abouti à l'interpellation de trois jeunes de Mourenx, un mineur de seize ans et demi et deux majeurs de 19 et 22 ans, connus des services de gendarmerie mais sans antécédent judiciaire. Ce sont des investigations menées dans le cadre d'une autre affaire qui a permis de résoudre cette série de cambriolages.

Lors des perquisitions du matériel informatique a été retrouvé et a pu être restitué. Un cadenas d'une malle contenant le matériel informatique d'une des écoles a également été retrouvé.

Les trois mis en cause ont été déférés ce matin au parquet. Le mineur sera jugé par le tribunal des enfants. Les deux majeurs sont convoqués le 7 juillet prochain en correctionnel pour tentatives et vols aggravés (par effraction et en réunion). Ils ont été placés sous contrôle judiciaire.

 


 

Il se retrouve en prison après avoir insulté les gendarmes

La République des Pyrénées - 03/05/2014 

Les insultes proférées à l'encontre des gendarmes ont valu à un jeune mourenxois d'être condamné à de la prison ferme, hier à Pau.

Les insultes proférées à l'encontre des gendarmes ont valu à un jeune mourenxois d'être condamné à de la prison ferme, hier à Pau. (Archives PP)

"Je ne bois que le week-end", se défend, avec un brin de nonchalance, le jeune Mourenxois devant le tribunal. Convoqué vendredi dans le cadre d'une comparution immédiate, il garde la tête basse quand le président égrène la litanie d'insultes avec laquelle il a accueilli les gendarmes, samedi à Mourenx. Ces derniers intervenaient pourtant pour lui venir en aide, lui et ses copains, victimes d'un violent passage à tabac par une autre bande. Il était 8 heures du matin et tout le monde avait bu.

TIG inachevé, obligations non respectées

Âgé d'à peine 18 ans, il reconnaît avoir descendu une bouteille de vodka "avec des collègues". La bagarre ? Il n'a rien à dire là-dessus. D'ailleurs, ni lui, ni ses amis n'ont voulu porter plainte. Mais de victime, il s'est retrouvé prévenu. En voyant les gendarmes arriver, il a sorti en effet l'artillerie lourde. "Sur le coup, je n'ai pas réfléchi. Je n'ai pas compris qu'ils voulaient nous aider..." bredouille-t-il en s'excusant auprès des trois hommes en uniforme présents à l'audience. Ces derniers ont dû intervenir auprès de son père pour qu'il se rende à la gendarmerie deux jours après les faits. Le président souligne "l'air goguenard" que le jeune homme affichait à son arrivée...

Le tribunal note également le travail d'intérêt général (TIG) écopé en 2012 et qu'il n'a pas terminé, mais aussi les obligations non respectées d'un sursis avec mise à l'épreuve prononcé en novembre 2013... Un comportement qui ne plaide pas en la faveur du jeune homme. "Aujourd'hui, le parquet souhaite qu'une réponse pénale soit apportée car il n'a pas entendu les alertes" intervient Caroline Parizel, substitut du procureur, qui requiert deux mois de prison ferme. "C'est regrettable compte tenu de son jeune âge" reconnaît-elle, "mais je ne sais pas comment lui faire comprendre les choses". "Il a peu de respect pour les représentants de la justice et de la police. Or, notre société ne peut vivre tranquillement si ces forces ne sont pas respectées", ajoute-t-elle.

"Ne pas faire un exemple"

L'avocate de la défense, Me Marjorie Mailhol demande au tribunal de privilégier "le caractère pédagogique de la peine", invitant ce dernier à "ne pas faire (de son client) un exemple". Le tribunal a tout de même retenu la prison ferme, réduisant celle-ci à un mois. Une peine comprenant aussi deux mois avec sursis et mise à l'épreuve pendant deux ans. Il doit notamment arrêter l'alcool et trouver une formation. Une décision qu'il a attendue en versant quelques larmes dans le box des prévenus où son père est venu hier le réconforter.