La République des Pyrénées : 28 août 2017

La République : 21 mars 2017

Le Mi[X] est inauguré

Sudouest : 30 mai 2016

Programmée depuis plusieurs semaines, l'inauguration de la Maison intercommunale des sciences et de la culture dont l'acronyme Mi[X] est désormais entré dans le langage courant sur le territoire, a eu lieu ce samedi.

En prévention des orages annoncés, un immense chapiteau avait été dressé devant le bâtiment pour accueillir les officiels. Mais le soleil s'est imposé, du moins le temps de la cérémonie, ce qui a rendu cette journée très agréable pour les quelque 800 personnes qui y ont participé.

Des spectacles

De nombreuses animations ont jalonné l'inauguration notamment la visite théâtralisée du Mi[X] avec la Cie Théâtre les Pieds dans l'eau avec Violette Campo comme guide, le superbe spectacle de Boubacar N'Diaye, griot du Sénégal, et, en fin d'après-midi, un autre spectacle joué par la Cie Bris de Banane qui a transporté le public très nombreux, dans un suspense à la Hitchcock.

La soirée s'est faite en musique avec Pierre et Willy et Jem's et Lolo.

Dominique Guirauton

Mourenx : trois pompiers, poursuivis pour escroquerie, condamnés par le tribunal

Sud-Ouest : 15 janvier 2016

Les trois pompiers de la caserne de Mourenx, poursuivis pour escroquerie, ont été condamnés jeudi pour une partie des faits qui leur étaient reprochés. La justice avait été saisie pour des pratiques qui permettaient d'assurer la présence d'hommes à la caserne tout en arrondissant les fins de mois. Titulaires et volontaires en poste pendant la journée pouvaient continuer au-delà de leurs heures de travail moyennant finance.

Les trois pompiers ont été condamnés à 6 000 euros d'amende, dont 4 000 euros avec sursis.

Le trio devra en outre verser des dommages et intérêts pour le préjudice matériel et moral qu'ils ont fait subir au Service départemental d'incendie et de secours.

500 personnes pour un message de paix et de vivre ensemble

La République des Pyrénées : 28 novembre 2015

Les enfants ont allumé les bougies porteuses d’espoirs de paix.

Cet appel au rassemblement organisé par le curé Gilles Baudry et Brahim Chakibi le président de l’association des maghrébins de Mourenx, Anne Marie Feillens pasteur des protestants d’Orthez, Jean Tran curé d’Artix et le diacre Jean-Jacques Escoubet, s’est voulu un temps fort pour un message d’espoir, de paix, d’unité et de fraternité pour le bien vivre ensemble.

Les 500 présents représentaient tout ce que comporte Mourenx de diversités culturelles tant religieuses que générationnelles.

Image forte d’enfants, de femmes et d’hommes venus d’horizons divers, entourant le maire Patrice Laurent, le député David Habib, le président de la CCLO Jacques Cassiau-Haurie et des maires du bassin de Lacq, unis pour écouter ces messages de paix, la parole des enfants, observer la minute de silence, chanter la Marseillaise, visiter la Mosquée et partager le verre de l’amitié…

Front national : "La surprise est venue de Mourenx"

Le parti, conduit par Jacques Colombier, a obtenu 18 % au premier tour dans les Pyrénées-Atlantiques (26,3 % à Mourenx). Claudie Cheyroux est n°2 sur la liste départementale du FN. Interview

Mourenx : le 5 décembre divise toujours

La République des Pyrénées : 8 décembre 2014

Patrice Laurent, maire de Mourenx, et les officiels à l'heure du dépôt de gerbe pour un 5 décembre reconnu officiellement par la municipalité. (Jean-Louis Gamaury)

Mise en place il y a une dizaine d'années, la cérémonie du 5 décembre était organisée jusque-là à Mourenx par l'amicale des Pieds Noirs, les médaillés militaires et l'UNC. La précédente municipalité, conduite par David Habib, ne souhaitant pas reconnaître cette date.

Le nouveau maire Patrice Laurent a tenu à ce que ce 5 décembre qui met à l'honneur tous les combattants d'Afrique du Nord (Algérie, Maroc, Tunisie) soit officiellement reconnu par la Ville. Ainsi vendredi soir, le conseil municipal, au complet, était présent avec près de 80 Mourenxois. Dépôt de gerbes, Marseillaise, hymne européen et pour terminer le chant des Africains. Une cérémonie à laquelle ont participé les forces vives et qui était dirigée par le maître de cérémonie, Philippe Meyer. Une première à Mourenx dans un souci d'apaisement et de recueillement.

Trois élus d'opposition de gauche ont toutefois réagi le lendemain samedi dans un communiqué. Abdellatif Bellout, Jérôme Mange, Corine Rhouy du groupe Agir pour Mourenx. " Nous respectons par-dessus tout les moments de commémoration qui permettent à chacun d'afficher son respect pour les soldats et les civils morts lors de la guerre d'Algérie, ainsi que lors des combats du Maroc et de la Tunisie", précisent-ils d'emblée. "Mais nous savons que le 5 décembre est une date qui pose problème, date qui ne fait pas consensus (sauf à droite) et qui a été choisie par Jacques Chirac en 2002, sans aucun lien avec un quelconque événement historique ou symbolique intervenu un 5 décembre.

"Les élus de gauche à Mourenx, dont le maire actuel faisait partie, ont toujours pris de la distance avec cette cérémonie du 5 décembre, sans jamais la célébrer, afin de préserver l'équilibre des différentes sensibilités qui font, ici plus qu'ailleurs, la spécificité de notre ville."

Ces élus, dans la célébration de vendredi, voient "clairement dans le comportement de l'actuelle municipalité un positionnement ambigu susceptible de raviver les tensions au sein de la population."

André Cazetien philosophe dans son dernier livre

Sud-Ouest : 13 juin 2014

Avec son nouveau livre « Si je redevenais instituteur » (éditions Gascogne), celui qui exerça ce métier jusqu'en 1977, avant de devenir maire de Mourenx durant dix-huit ans, revient sur les années fastes qui ont suivi la guerre, Les Trente Glorieuses, puis l'aventure de Lacq qui a donné naissance à Mourenx, première ville nouvelle de France.

Aujourd'hui, à 91 ans, André Cazetien fait l'amer constat « qu'en 2013, Mourenx, ma superbe ville, n'est plus le laboratoire découvert par le philosophe Henri Lefebvre. Le chômage, la misère, la drogue... comme partout y font leurs ravages ».

Une question de passion

« Si je redevenais instituteur je développerais la conscience enfantine de pouvoir vivre dans un monde superbe et pour cela j'enseignerai passionnément la planète. » Car c'est bien de passion dont il est question dans ce petit livre.

Le Mourenxois mort en Syrie serait le leader d'un mouvement djihadiste

La République des Pyrénées : 3 juin 2014

Chaquir Maaroufi se serait rendu en Syrie pour faire le djihad

Chaquir Maaroufi, le Mourenxois de 30 ans qui serait parti faire le djihad en Syrie se faisait appeler Abou Shaheed, ce qui signifie "père du martyre". Il "était l'une des figures de proue des djihadistes français enrôlés au sein de l'Etat Islamique de l'Irak et du Levant (EIIL)" selon nos confrères du Nouvel Observateur.

Le trentenaire serait décédé il y a quelques jours "au combat". Sa famille aurait été prévenue par un sms. Des mouvements de sympathie se sont exprimés auprès d'elle ce week-end. Selon nos informations, son décès remonterait à "quelques jours" mais le Mourenxois aurait quitté la ville depuis quatre ans.

L'annonce de sa mort a été faite sur Facebook par le compte Al-Dawla Islamiya Média : "le frère Abou Shaheed est tombé en martyre."

Abou Shaheed avait accordé une interview à France Info en février dernier. Il expliquait alors aux journalistes que de nombreux Français faisaient partie des groupes de combat djihadistes. Il se disait également prêt à "faire des opérations martyrs".

Toujours selon le Nouvel Obs, Maaroufi faisait partie de la même organisation terroriste que Mehdi Nemmouche, tueur présumé du Musée juif de Bruxelles.

Drame à Mourenx : il s'immole dans sa voiture au pied de son immeuble

La République des Pyrénées : 1 mai 2014

Le véhicule où se trouvait la victime était stationné sur ce bout de pelouse situé entre l'immeuble où elle habitait et le chantier de la médiathèque.

Un drame s'est produit, ce mercredi soir, vers 22h30, dans le quartier du Pic d'Anie à Mourenx. Un homme, âgé de 41 ans, s'est immolé par le feu à bord de sa voiture au pied de l'immeuble où il vit avec sa compagne.

Après avoir garé son véhicule entre le bâtiment, place du Pic d'Anie, et le chantier de la future médiathèque, il s'est aspergé d'essence et a mis le feu. Il a réussi à sortir de la voiture pour s'effondrer quelques mètres plus loin sur le parking, entouré de grands immeubles, sous les yeux de nombreux voisins alertés par le bruit d'une explosion et les flammes. Des personnes ont tenté de lui venir en aide avec des couvertures avant que les pompiers ne le prennent en charge. Grièvement brûlée, la victime a été transportée dans un état jugé désespéré dans une unité spécialisée à Bordeaux. L'homme est décédé des suites de ses blessures.

Sa compagne, mère de deux enfants en bas âge dont le plus jeune est le fils de la victime, a été témoin de la scène depuis son appartement situé au 8e étage: quelques minutes avant de passer à l'acte, son conjoint l'avait en effet prévenue par téléphone, lui demandant de regarder par la fenêtre.

Le quadragénaire, chauffeur dans une entreprise de transport, souffrait depuis au moins trois ans de troubles maniaco-depressifs pour lesquels il est suivi. Il avait ainsi fait un séjour au centre hospitalier spécialisé de Pau. Il aurait tenté déjà à plusieurs reprises de mettre fin à ses jours.