Le 1er adjoint démissionne de son poste !

La démission de Gilbert Aurriac, 1er adjoint au Maire de Mourenx, résonne comme un coup de tonnerre au sein de la majorité municipale.

Je ne porterai aucun jugement sur les arguments développés par ses soins et qui l’ont conduit à prendre cette décision.

Il exprime un choix de liberté, comme j'ai pu le faire il y a quelques semaines au sein de l'opposition de gauche, et il convient de le respecter.

En même temps, ce « coup de théâtre » fait écho à mes prises de positions récentes au Conseil municipal du 30 juin 2017 et dans le prochain bulletin municipal où je défends l’idée selon laquelle les Mourenxoises et les Mourenxois méritent mieux que les conflits de personnes.

Surtout celles et ceux qui sont dans la précarité économique et sociale et ils sont malheureusement nombreux à Mourenx.

Mon sentiment est qu’ils méritent mieux que la guerre de pouvoir qui se joue dans les "arrières cuisines" de notre commune depuis 3 ans et demi et qui sclérose tout débat démocratique.

D'autant plus que cette bataille des tranchées n’intéresse que le petit monde politique local et qu'elle n'apporte rien de positif à l'intérêt général de notre commune, faisant peut-être même le creuset des extrêmes et de l’abstention à Mourenx.

Regardons autour de nous ! Orthez est déjà gangrenée par cette maladie dégénérative, affaiblissant jour après jour une commune désormais au bord du coma.

Le pire qui pourrait collectivement nous arriver serait que le virus se propage à Mourenx !

J'en appelle donc à la responsabilité de chacune et de chacun en faisant le vœu que l'on se recentre sur l'essentiel pendant les 2 ans et demi qui nous sépare des prochaines élections municipales : le quotidien des Mourenxoises et des Mourenxois.

Aussi, j’ouvre une nouvelle fois la porte à toutes celles et ceux qui veulent sortir de la politique politicienne qui appartient passé en me rejoignant au sein du mouvement Citoyen de Mourenx dont l'unique objectif est de remettre les citoyens au coeur de la vie politique.

Un mouvement à percevoir en quelque sorte comme un vaccin pour préserver la santé de la démocratie de notre ville.

Jérôme Mange - 2 septembre 2017



Perpétrons le souvenir !

Le dernier dimanche d'avril est chaque année dédié à la célébration de la mémoire des victimes de la déportation dans les camps de concentration et d'extermination nazis lors la Seconde Guerre mondiale.

En France, les rafles de 1942 et celles qui suivirent jusqu'à la Libération, exécutées surtout par la police française, ont fait partie du mécanisme qui a conduit les Juifs de tout un continent vers les camps d'extermination en Pologne. Le 27 mars 1942, le premier convoi de la déportation des Juifs (seulement des hommes) quitte la France à destination d'Auschwitz. Le 15 juillet, Bousquet donne au préfet de police le feu vert pour la grande rafle dont le bilan atteint près de 13 000 arrestations par environ 4 500 policiers. Pendant l'été 1942 des convois de milliers de Juifs quittent la gare du Bourget-Drancy à destination du camp d'Auschwitz, soit 34 convois entre le 17 juillet et le 30 septembre et 43 convois au total pour l'année 1942.

On sait aujourd'hui avec certitude que 75 721 Juifs furent déportés depuis la France, des hommes, des femmes, des enfants.

Les horreurs des récents attentats commis à Paris nous montrent à quel point il est nécessaire de perpétuer auprès des jeunes générations la mémoire des crimes commis par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale au nom d'une idéologie perverse, pour qu'ils soient à même de condamner ceux perpétrés aujourd'hui au nom d'une idéologie tout aussi perverse, celle de l'Islam radical.

A Mourenx, comme ailleurs.

Jérôme Mange - 24 avril 2016


Pourquoi la montée du FN ?

C'est un message qui est envoyé à l'ensemble des politiciens. Ce message veut dire que pour certains d'entre nous, ils ne sont pas assez entendus par rapport à ce qu'ils vivent au quotidien. Trop de chômage car trop de contrats de travail précaires. Pourtant, des entreprises se créent sur notre secteur mais n'osent pas embaucher, de quoi ont-ils peur ? Trop d'injustice sociale : toujours les mêmes qui gagnent sur ceux qui casquent. Trop d'inégalité dans les salaires : les gros qui ramassent le fruit produit par leurs salariés, est-ce normal ? Comment seront nos retraites d'ici 20-25 ans ? Peut-être que ça n'existera plus ou sera sous forme privée ? Pourquoi ces flux migratoires ne sont pas contrôlés de façon rigoureuse ? Certains reportages montrent que les migrants rient au nez des français ? Pourquoi l'Etat dépense plus qu'il n'a ? Lui aussi doit faire des économies comme un simple ménage afin de subvenir... Faut pas s'étonner si le pays auquel nous appartenons est en régression car si on en reste là, il y aura plus de riches et plus de misérables, c'est ça l'avenir ? TOUT EST A REVOIR, REVISITER, REPRENDRE A ZERO pour une meilleure adaptation au temps que l'on vit aujourd'hui. C'est fini les années boom ! C'est fini les 30 glorieuses ! IL SERAIT TEMPS DE SE METTRE VRAIMENT AU BOULOT !!!


MI[X] c'est bien, mais une médiathèque intercommunale NELSON MANDELA, ça aurait eu "de la gueule", non ?

Nelson Mandela est mort le 5 décembre 2013. Il est né le 18 juillet 1918, en Afrique du Sud, un pays dont il est devenu président.

Pour beaucoup de monde, Nelson Mandela est un héros de la lutte contre l'injustice, l'intolérance, la discrimination et le racisme. Il incarne la liberté, la fraternité et le "vivre ensemble" dont les récents événements des 7, 8 et 9 janvier et 13 novembre 2015 nous montrent que ce sont des trésors nationaux à protéger.

Dans son autobiographie, Mandela relate également que c’est à la lecture de La Guerre et la Paix de Tolstoï qu’il avait compris qu'il faut profondément connaître son peuple pour pouvoir le conduire à bon port. Et lors du procès de Rivonia, en 1964, Nelson Mandela affronte la crainte d’être condamné à mort avec des vers de Shakespeare. Shakespeare restera aussi son compagnon de cellule, grâce à un exemplaire clandestinement introduit dans la prison de Robben Island. La couverture du livre a été recouverte avec des divinités hindoues pour tromper les gardiens. C’est ainsi que les prisonniers s’instruisaient à « l’université Mandela » où l’on récitait aussi avec verve le poème Invictus (Invaincu) du poète britannique William Ernest Henley. Depuis toujours, Nelson Mandela avait loué la force de la culture. Ce n’est pas un hasard que le programme d’action de l’ANC en 1949 fixait un but éducatif et culturel au combat national contre l’apartheid. La littérature et la poésie (« cela vous donne de l’énergie ») étaient pour Mandela des inspirations permanentes.

Dans les années 1980, le monde de la culture avait exigé avec force la libération de Nelson Mandela. La mobilisation artistique atteint son sommet en juin 1988, avec un concert géant au stade de Wembley à Londres, à l’occasion du 70e anniversaire de Mandela. Avec la participation des plus grandes stars mondiales comme Sting, Peter Gabriel, Simple Minds, Stevie Wonder, Joe Cocker, Tracy Chapman, Salif Keïta ou Miriam Makeba, regardé par plus de 600 millions de personnes dans le monde à travers d’une transmission en direct dans 67 pays, le concert est entré dans l’histoire comme le plus grand événement politique dans l’histoire de la musique. Vingt mois après le concert, Mandela sera libéré.

Même après sa mort, Nelson Mandela continue à inspirer les artistes du monde entier.

Alors oui, une médiathèque intercommunale NELSON MANDELA dans une ville cosmopolite comme Mourenx, ça aurait donner du sens à lutte contre la crise des valeurs que traverse notre pays, ça aurait eu définitivement de la gueule.

Baptiser un espace public, c'est aussi un acte politique.

Décidément, le 5 décembre n'a apparemment pas la même signification pour tout le monde...