Le conseil municipal s’est prononcé sur la dénomination des ronds-points de l’avenue Charles-Moureu afin de faciliter les interventions d’urgence, à la demande du SDIS (Service départemental d’incendie et de secours). Ainsi, désormais, le rond-point du "McDonald’s" se nommera "rond-point des Pyrénées", le rond-point du "Leclerc" sera le "rond-point des sports", le rond-point de la CCLO sera le "rond-point des Chênes" et le rond-point d’Os-Marsillon sera le "rond-point du Coeur du Béarn". Le maire Patrice Laurent explique : "Nous avons essayé de faire quelque chose de simple et de...
Le conseil municipal s’est prononcé sur la dénomination des ronds-points de l’avenue Charles-Moureu afin de faciliter les interventions d’urgence, à la demande du SDIS (Service départemental d’incendie et de secours).
Ainsi, désormais, le rond-point du "McDonald’s" se nommera "rond-point des Pyrénées", le rond-point du "Leclerc" sera le "rond-point des sports", le rond-point de la CCLO sera le "rond-point des Chênes" et le rond-point d’Os-Marsillon sera le "rond-point du Coeur du Béarn". Le maire Patrice Laurent explique : "Nous avons essayé de faire quelque chose de simple et de compréhensible pour tous".
"Les périodes fastes sont révolues"
Auparavant, le maire avait ouvert la séance en rendant hommage à Marie Le Pelvé, "une pionnière de la ville", récemment décédée.
Il a ensuite évoqué la situation financière : "Les périodes fastes connues ces dernières années sont révolues. La sortie de la géographie prioritaire (1), conjuguée à la perte d’un million d’euros de dotations de l’Etat, limite les marges de manoeuvre pour notre commune. Le programme sur lequel nous avons été élus est mesuré et en adéquation avec nos capacités financières. En tant qu’élus responsables, nous seront vigilants sur les deniers publics ".
La séance a continué avec le vote du rapport concernant l’association "Grand Ecran", qui sera délégataire du service public de gestion et d’exploitation du cinéma du Centre culturel.
Autre sujet évoqué, une avance sur subvention pour l’association Avenir Mourenxois. Gérard Theaux, de l’opposition, prend la parole : "J’ai toujours voté pour des avances de subventions mais je suis inquiet pour l’Avenir Mourenxois et sa situation financière. Je m’abstiens pour ce vote".
François Matéos, adjoint en charge des sports, lui répond : "Il faut que ce club continue à vivre. Le déficit traîne depuis longtemps. C’est une association que l’on ne doit pas laisser mourir". Patrice Laurent insiste : "Une subvention est faite pour équilibrer le budget de l’année. Je souhaite un état des comptes financiers de l’association. On est attentifs mais avec des exigences".
Enfin, sur le rapport d’activités de la CCLO 2014, Abdelatif Bellout, du groupe "Agir pour Mourenx", s’est exprimé : "Le 12 octobre, le retour du nouveau délégué David Habib a ramené de la sérénité et une expertise sur des dossiers importants. On se réjouit de son retour qui donnera un peu plus de dynamisme à notre territoire". Ce à quoi Patrice Laurent a répondu : "Le dynamisme et l’élan sur notre territoire existent, et on n’a pas attendu son retour, que je salue d’ailleurs".
(1) Politique de l’Etat au bénéfice des territoires les plus en difficulté.
L’insécurité à nouveau évoquée
Sujet déjà débattu lors du repas offert aux commerçants (voir notre édition d’hier), les problèmes de petite délinquance ont à nouveau été évoqués à l’occasion du rapport sur la construction du casernement de gendarmerie. Jérôme Mange, du groupe "Agir pour Mourenx", est ainsi intervenu : "Nous rencontrons des Mourenxois et nos concitoyens s’interrogent sur ce qu’il se passe dans la ville. Ils doutent. Ce climat d’insécurité n’est pas abstrait. Personne ne peut se réjouir de voir un hélicoptère survolant la ville et le déploiement d’un escadron de gendarmerie en centre-ville. Nous aimons Mourenx et notre souhait est que la commune retrouve la sérénité du passé".
Le maire Patrice Laurent a répondu : "Oui, aujourd’hui il y a une vingtaine de gamins qui, de part leur comportement, donnent ce sentiment d’insécurité. Un sentiment qui pollue la vie des Mourenxois. Les gendarmes font leur travail mais la justice ne prévoit rien pour les mineurs". Le premier adjoint Gilbert Aurriac poursuit, en relatant des faits antérieurs plus graves : "L’insécurité est oppressante, mais elle ne date pas d’aujourd’hui".